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Interview d’un ancien musulman ayant apostasié

Vous avez peut-être remarqué dans les commentaires des articles de Poste de Veille, ceux d’un certain « Ex-muzz ». Cette personne, alias « L’Insoumis », alias KS, est un ancien musulman ayant apostasié. Et depuis cette apostasie, il s’efforce de faire connaitre au monde les dangers et les bêtises de l’islam, et de les diffuser auprès des musulmans dans le but de les aider à s’en extirper. Il possède un regard de l’intérieur, une expérience personnelle et une connaissance de l’islam très édifiants  – et dans le même temps, cette expérience personnelle est très similaire à celle que vivent des centaines de millions de musulmans. Nous lui avons proposé de nous les faire partager avec cette interview, réalisée par Olaf .

Lire cet interview sur Poste de veille :

Interview d’un ancien musulman ayant apostasié

Le procès politique contre Djemila Benhabib

Par MATHIEU BOCK-CÔTÉ, http://www.journaldemontreal.com/2016/10/23/le-proces-politique-contre-djemila-benhabib

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Quelques jours avant le début du procès de Djemila Benhabib, j’ai eu le privilège de participer à une soirée visant à lui témoigner du soutien d’un grand nombre de Québécois. J’y ai prononcé un petit discours portant sur les différentes méthodes de disqualification publique des dissidents en régime multiculturaliste. Je rappelais notamment qu’on les étiquette de manière à les transformer en infréquentables dans le débat public, ou encore, qu’on les psychiatrise en leur prêtant de multiples phobies, ce qui justifierait leur mise à l’écart de la conversation démocratique. Je rappelais enfin que ses ennemis entendaient manifestement faire de Djemila Benhabib un exemple politique pour tous ceux qui voudraient s’aventurer à critiquer le multiculturalisme : il s’agit de faire comprendre à la population dans son ensemble le prix à payer pour entrer en dissidence avec l’idéologie diversitaire.

C’est sur ce dernier point que je voudrais revenir aujourd’hui. Une idéologie dominante ne demeure dominante que si, de temps en temps, elle parvient à envoyer un signal clair à ceux qui d’une manière ou d’une autre, prétendent se mêler de la vie publique : on ne la conteste pas librement. Elle doit, de temps en temps, faire une démonstration de force, rappeler qu’elle a le pouvoir de distinguer entre les gens fréquentables et les infréquentables, entre les modérés et les radicaux, entre les esprits civilisés et les extrémistes. L’idéologie dominante doit rappeler, en d’autres mots, qu’elle seule décidera quels contradicteurs elle tolérera dans la vie publique, et quels contradicteurs elle refoulera dans les marges. Pour donner l’impression qu’elle se prête à une comédie démocratique, elle peut tolérer, pour la forme, des détracteurs modérés. Elle formate à l’avance la dose de critique qu’elle peut accepter sans être vraiment compromise.

Et c’est là que Djemila Benhabib intervient. Dans ses interventions publiques des dernières années, celle qui est devenue une figure majeure de la critique de l’islamisme à la fois au Québec et dans de nombreux pays européens n’a pas joué selon les règles du jeu de la dissidence domestiquée, aseptisée, et politiquement acceptable pour les gardiens de l’idéologie dominante qui par exemple, transforme la critique de l’islamisme en symptôme d’une islamophobie militante ou encore, qui veut faire de la laïcité une forme de néocolonialisme identitaire à l’endroit des immigrés. En d’autres mots, Djemila Benhabib n’a pas accepté le rôle du dissident vaincu d’avance, qui accepte son mauvais sort, mais demande de le pleurer un peu. Elle nomme les choses, elle les critique frontalement, elle ne fait pas de concessions et témoigne d’ailleurs d’un immense courage, qui l’honore en notre temps où il manque un peu.

Ce que ne comprennent pas ceux qui se contentent de la défendre mollement, ou encore, qui multiplient les nuances à son endroit, c’est qu’elle est devenue, bien malgré elle, un symbole de notre liberté d’expression. On mène contre elle un procès politique et idéologique. On veut la faire taire. Ruiner sa réputation. Et la ruiner tout simplement. À terme, on veut la marquer du sceau de l’infamie. La faire passer pour une intolérante. Il s’agit de faire comprendre au grand nombre le sort qui frappera ceux qui disent non au multiculturalisme d’État. Il s’agit aussi de frapper d’interdit civique qui ne font pas preuve de complaisance devant un islamisme conquérant qui entend s’imposer à ses propres conditions dans la cité, sans rien lui concéder, en misant principalement sur une stratégie d’exhibitionnisme identitaire. Si l’idéologie dominante ne s’interdit pas les armes de la censure, à terme, l’idéologie dominante entend pousser à l’autocensure généralisée.

Djemila Benhabib, dans ses livres comme dans ses conférences, n’accepte pas de jouer ce jeu. Elle milite, elle se bat, elle critique. À travers elle, c’est le droit de nommer ce qu’on voit et de le dire publiquement qui est en jeu. À travers elle, c’est aussi le droit de résister à l’idéologie dominante qui est en question. Il faudrait en être conscient.

Le voile n’est ni arabe ni islamique

La dénomination « voile islamique » suggère explicitement que le port du voile est une prescription de la religion musulmane, alors que, d’une part, il ne semble pas s’imposer dans toutes les communautés musulmanes, et que, d’autre part, il a existé et il existe encore dans des communautés non musulmanes. Le voile féminin a une longue histoire qui date de plusieurs millénaires avant l’Islam.

La première preuve textuelle du port du voile vient de la Mésopotamie, où le culte de la déesse Ishtar était associé avec la prostitution sacrée. Ishtar est représentée voilée. Dans un hymne, l’Exaltation d’Inanna (nom sumérien donné à Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette déesse est appelée hiérodule (prostituée sacrée) d’An, An étant le plus ancien dieu des Sumériens.

Le premier document légal qui mentionne les prostituées sacrées, ou hiérodules, est le Code d’Hammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le code mentionne les fonctionnaires du culte. À Sumer, la hiérodule à la tête des servantes du culte, est appelée l’épouse ou la sœur du dieu. Elle avait sa maison attitrée et elle était protégée contre les atteintes aux mœurs de la même manière que les femmes mariées, en se couvrant d’un voile. Par la prostitution sacrée, la puissance de la fertilité de la déesse est transférée au roi. Celui-ci était regardé en Mésopotamie comme garant de la fertilité du pays et de son peuple, et en général de la prospérité et du bien-être du royaume. Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles.

Chez les anciens sémites, ancêtres des Cananéens, des Phéniciens, des Hébreux et des Arabes, des milliers d’années avant l’Islam, on avait déjà imposé le voile aux femmes pour se couvrir les cheveux. En effet, les anciens sémites considéraient la chevelure de la femme comme le reflet de la toison du pubis.

Si le voile des courtisanes et des danseuses est attesté au Proche-Orient ancien, il est cependant principalement un attribut de l’épousée et, à certaines époques, de la femme mariée. La documentation du IIe millénaire av. J.-C. montre que dans les familles royales syriennes du xviie s. avant J.C, il est d’usage de poser un voile sur la tête de la « fiancée ». La même pratique est décrite à Emar (une cité mésopotamienne située sur la rive de l’Euphrate dans le nord-ouest de l’actuelle Syrie), dans le rituel d’installation de la grande prêtresse au temple de Ba’al, dieu phénicien, qui constitue symboliquement un mariage avec la divinité : la femme sort de chez elle et « on couvre sa tête comme une épousée avec une écharpe bariolée provenant de la maison de son père » (D. Arnaud, Recherches au pays d’Aštata Emar VI.3, no 369 l. 63-64).

Dans la seconde moitié du IIe millénaire, le voile devient, en Assyrie, un signe distinctif des femmes mariées et plus largement des femmes honorables. Le § 40 des Lois assyriennes décrit longuement les femmes qui peuvent se voiler en public (épouses, veuves, Assyriennes, filles de famille, concubines accompagnant leur maîtresse et prêtresses –qadištu mariées), et celles auxquelles ce privilège est interdit (célibataires, prostituées, esclaves). Le port du voile est un devoir pour les premières mais non une obligation : aucune sanction n’est prévue contre elles si elles sortent nu-tête ; au contraire, les secondes sont punies de peines corporelles (bastonnade, essorillement c’est-à-dire action de leur couper les oreilles) et humiliantes (effusion de poix sur la tête de la prostituée). La non dénonciation du port illicite du voile est passible de châtiments corporels semblables.

Le voile est ainsi, au moins dans les « statuts urbains » d’Assour, l’expression d’une discrimination juridique qui sert de base à un discours moralisant.

Le voile dans la tradition juive 

La tradition du voile s’observe aussi dans la Bible, comme en témoigne l’histoire de Rebecca (Genèse 24), qui, mariée à distance à Isaac par un serviteur d’Abraham mandaté pour cela, se couvre de son voile dès qu’elle aperçoit son mari. La tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes.

Selon Dr Menahem M. Brayer (Professeur de Littérature Biblique à l’Université Yeshiva de New York) dans son livre  »The Jewish woman in Rabbinic literature’‘, plusieurs siècles avant J.C., les femmes juives avaient pour habitude de sortir en public avec une couverture sur la tête et, souvent, ne laissaient paraître qu’un œil libre pour pouvoir marcher dans la rue. Il rapporte quelques citations d’anciens rabbins réputés, “ce n’est pas bien pour les filles d »Israël de sortir avec les têtes dévoilées” et “Maudit soit l’homme qui laisse les cheveux de son épouse être vus, une femme qui expose ses cheveux apporte la pauvreté.”

 La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d’une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité. Aujourd’hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue. Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux.

Aujourd’hui, des femmes juives sont voilées à Tel-Aviv

La « frumka » est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives par des groupes ultra-orthodoxes regroupé sous le terme de « Haredim ». Elles ont l’obligation de porter un voile et un large manteau masquant tout leur corps et sont interdites de maquillage ainsi que de téléphone cellulaire… en public. Ceci afin de préserver le statut et le respect des femmes pour elles-mêmes en application des enseignements de la religion juive, qui appelle au respect de la moralité et à la décence….

Le voile dans la tradition chrétienne

Chez les chrétiens, c’est Saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes. Dans l’épître aux Corinthiens, il écrit « Toute femme qui prie ou parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête commet une faute comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu’elle se tonde ou plutôt qu’elle mette un voile, puisque c’est une faute pour une femme d’avoir les cheveux tondus ou rasésL’homme ne doit pas se voiler la tête, il est l’image et la gloire de Dieu mais la femme est la gloire de l’homme car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. Voilà pourquoi la femme doit porter la marque de sa dépendance ».

Saint Tertullien, dans son traité réputé « Sur le fait de Voiler de Vierges », a écrit : “Jeunes femmes, vous portez vos voiles dans les rues, donc vous devriez les porter dans l’église, vous les portez quand vous êtes parmi les étrangers, portez- les aussi parmi vos frères”. Dans le droit canon de l’Église catholique aujourd’hui, il y a une loi qui exige des femmes de couvrir leurs têtes dans l’église. La raison pour le voile, pour les chefs de l’Église, est que “la couverture de la tête est un symbole de la soumission de la femme à l’homme et à Dieu” : la même logique présentée par Saint Paul dans le Nouveau Testament.

Certaines sectes chrétiennes, comme les Amish et les Mennonites, gardent leurs femmes voilées de nos jours.

Que dit le Coran sur le voile

« Que dit le Coran sur le voile ? Rien. Mais strictement rien. Nulle part, il n’est question de la tête de la femme. Le mot « cheveux » (sha’ar, شعر) n’y existe tout simplement pas. Dieu ne dit ni de les couvrir ni de les découvrir. Ce n’est pas Sa préoccupation principale, et Il ne fit pas descendre le Coran pour apprendre aux gens comment se vêtir. Le terme ash’âr,اشعار  pluriel de sha’ar, n’y intervient qu’une seule fois (XVI : 80) pour désigner le poil de certains animaux domestiques. Rien, donc, dans le Coran, ne dit aux femmes explicitement de se couvrir les cheveux« . Mohamed Talbi (*)

Rappelons ici que c’est le Calife Omar Ibn Al Khattab , autant misogyne qu’inculte, qui avait imposé le port du voile à toutes les femmes musulmanes de son époque et en avait interdit le port aux esclaves. Ce Calife « bien guidé » faisait fouetter toutes les esclaves qui « osaient » arborer le voile ou se « permettaient » de se couvrir la tête. En agissant ainsi, ce calife ne fait donc qu’imposer une tradition non seulement païenne mais, en plus, anté islamique : c’était celle des Assyriens, datant de 2.000 ans avant l’Islam ! Il nous rappelle le Mollah Omar, grand chef des Talibans afghans de triste réputation.

Conclusions

La burqa, selon le spécialiste de l’Islam et politologue français Olivier Roy, est une invention récente du mouvement intégriste wahhabiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab et la burqa, , ces deux « linceuls pour femmes vivantes », n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente.

Niqab et burqa sont les archétypes de ce qu’il y a de pire honte imposée aux femmes.

En effet,

  • quiconque accepte qu’un visage soit couvert nie l’humanité de l’autre.
  • Quiconque accepte de côtoyer un être vivant, entièrement recouvert, emballé comme un sac, intégralement masqué, et donc sans aucune identité visible, se fait, qu’il le veuille ou non, le collaborateur de cette vile et insupportable négation.

Qui, en effet, se cache depuis toujours le visage ?

  • Les bourreaux, et les égorgeurs accomplissant leurs crimes.
  • Les kamikazes islamistes qui se dissimulent dans la foule pour accomplir leur forfait ;
  • Les racistes du Ku Klux Klan.
  • Les esclaves perdus des tristes comédies sadomasochistes.
  • Les pénitents de rituels médiévaux,
  • Les voleurs, braqueurs, et autres hors-la-loi, pour qui l’anonymat est une seconde nature.
  • Sans parler des pédophiles et autres crapules sexuelles.

Il apparait donc clairement que :

  • Les premières apparitions du voile avaient pour but de cacher les prostituées aux yeux de la population, et de discriminer ainsi les prostituées des autres femmes. Les femmes « respectables » étaient celles qui n’étaient pas voilées.
  • Dans les traditions sémitiques et moyen orientales archaïques, bien avant l’apparition de l’Islam, le voile avait pour but de signifier l’appartenance et la soumission de la femme à l’homme : en premier lieu le mari (si elle est mariée), sinon son père, son frère, voire son oncle (si les autres sont décédés).
  • De tout temps et en tout lieu, les sectes intégristes de toutes les religions ont perpétué cette tradition archaïque.
  • Aujourd’hui, le voile a une signification politique et sectaire, il n’a rien à voir avec la religion musulmane. Il est assez incroyable que les pays réputés démocratiques, comme la France, autorisent le voile (burqa, hijab, …) et interdisent le port de la croix gammée.

Mustapha Kemal Ataturk, président de la Turquie de 1923 à 1938, avait trouvé la bonne astuce en faisant voter une loi qui contredit tout simplement celle des Assyriens, du calife Omar et du mollah Omar : « Avec effet immédiat, toutes les femmes turques ont le droit de se vêtir comme elles le désirent. Toutefois toutes les prostituées doivent porter la burqa. » Dès le lendemain, on ne voyait plus de burqa en Turquie.

Mais le monde musulman n’a pas tous les jours un Kemal Ataturk ou un Habib Bourguiba.

Aujourd’hui que la Turquie et la Tunisie, qui étaient socialement les pays les plus modernes du monde musulman, vivent sous des dictatures islamistes avec tout ce que cela comporte comme assassinats politiques et de procès d’inquisition, le monde musulman fait un formidable bond en arrière, encouragé en cela par un Occident obnubilé par l’odeur nauséabonde du gaz et du pétrole. Pour s’en convaincre, il n’y qu’à voir avec quel empressement les présidents américain ou français, toute honte bue, s’aplatissent devant les rois arabes, les pires despotes des temps modernes.

(*) Mohamed Talbi Agrégé d’arabe, docteur es-lettres, Spécialiste d’histoire médiévale et d’islamologie. Mohamed Talbi est un des membres fondateurs de l’Université de Tunis. ; Professeur honoraire, puis premier doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (1966-1970). ; Directeur des Cahiers de Tunisie (1969-1989), puis Président d’honneur. ; Membre de la Real Academia de la Historia (Madrid 1970). ; Directeur du dép. d’histoire au CERES (Tunis 1973- 1977). ; Membre associé du comité de Direction de l’Encyclopédie de l’Islam depuis 1978, ; Membre fondateur de I ‘Académie Tunisienne (Bayt-al-Hikma 1982), ; Président du Comité Culturel National (Tunisie 1983), ; Membre de I ‘Académie Universelle des Cultures (Paris 1994), ; Membre du Bureau du The Maghreb Review (Londres).

http://numidia-liberum.blogspot.com/2012/06/le-voile-nest-ni-arabe-ni-musulman.html

 

Islam: Contexte ou pas?

Un des points classiques de la propagande islamiste est d’affirmer l’intemporalité d’enseignements qui sont – pour la plupart – désuets. Ici, il s’agit de voir que beaucoup d’éléments coraniques ne s’inscrivent que dans la vie privée des gens qui les ont vécus et n’ont aujourd’hui qu’une valeur anecdotique.

« L’islam au risque de l’histoire » – Débat Olaf/Karim autour du Grand Secret de l’Islam

Débat entre Karim (membre du défunt Collectif al Hanifiyyah, familier des débats interreligieux de la Casbah, membre du Centre de Recherche en Religions Comparées) et Olaf (auteur du Grand secret de l’islam), au sujet du « grand secret » de l’islam et de la thèse de l’apparition de l’islam à partir du mouvement messianiste judéonazaréen. Enregistré le 17 mars 2016.

* télécharger librement le livre Le Grand Secret de l’Islam : http://legrandsecretdelislam.com

* télécharger la bibliographie et les références des sources et recherches évoquées dans le débat : http://bit.ly/1RuDLJS

* site du P. Edouard-Marie Gallez : http://www.lemessieetsonprophete.com/

Documents et sources évoquées dans le débat

* document conducteur de l’intervention d’Olaf : http://bit.ly/1RrJKoQ

* article du P.E-M Gallez « Une lecture araméenne du Coran confirmée par le turc » : http://www.lemessieetsonprophete.com/

* article du P.E-M Gallez “Gens du Livre” et Nazaréens dans le Coran » : http://www.lemessieetsonprophete.com/

* Site de l’initiative Corpus Coranicum où sont analysés et mis en lignes les fragments coraniques anciens : http://www.corpuscoranicum.de/

* Livre de Robert Hoyland, Seeing Islam as others saw it : http://bit.ly/1Rbw8ZB

Il était une fois l’Islam

L’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner –  Majid Oukacha (Auteur) – Paru le 6 mai 2015 – Essai (broché)

Pour trouver le livre « Il était une foi, l’islam… » :

+ http://www.e-leclerc.com/espace+cultu…
+ http://www.amazon.fr/%C3%A9tait-une-f…
+ http://livre.fnac.com/a8167990/Majid-..

À propos de l’auteur Majid Oukacha:

Cela fait maintenant près de dix ans que je ne suis plus musulman. J’ai cessé de l’être après avoir sérieusement étudié le puits sans fond que semblent être les textes sacrés du Coran et des hadîts Sahih. Ce long et difficile travail, tant sur celui des commandements de mes anciens maîtres (le Dieu Allah et Son prophète Muhammad) que sur moi-même, m’a amené à entrevoir des conclusions et à théoriser des concepts que je n’ai à ce jour encore jamais entendus ni lus nulle part ! L’existence de ce livre que vous tenez entre vos mains s’imposait donc, selon moi. Ce sont toujours les mêmes islamologues que j’entends et lis depuis tant d’années, ici, en France ! Tous ont pour conclusion définitive que le Coran n’est la source d’aucun problème (actes terroristes commis au nom du Jihâd, statut inférieur des femmes dans le Monde Arabo-Musulman, châtiments corporels sanctionnant de simples libertés individuelles pratiquées dans les pays où la Charia fait le droit…) et que l’islam voulu par le Prophète Muhammad serait une religion de paix, d’amour et de tolérance. Je souhaitais offrir à tous ces « experts » une contradiction sérieuse et argumentée en vue de réussir à démontrer à quel point ceux qui souffrent des idées reçues sur l’islam ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Au moment où j’écris ces mots, je pense être LE PREMIER AUTEUR AU MONDE à avoir réalisé une étude globale, critique et systémique, des textes sacrés de l’islam. J’aimerais me tromper, et savoir qu’en dehors de moi ne serait-ce qu’un seul auteur, du Monde Occidental ou d’ailleurs, a déjà réussi à établir des constats critiques capables d’analyser, en profondeur et efficacement, toutes les limites des principaux dogmes du Coran, sans morale ni manichéisme. J’ai passé des années à lire, à étudier, à dialoguer et à débattre, quitte à devoir sacrifier mes trop rares temps libres et à passer d’interminables nuits sans sommeil, tout ça dans le but de pouvoir vous convaincre que ce que je sais sur l’islam mérite d’être connu de tous. Je ne pouvais pas mourir avec tous ces secrets. Majid Oukacha a 28 ans. Durant les 18 premières années de sa vie, il était musulman et il vivait avec l’intime conviction que le Coran ne pouvait pas être autre chose que la voie du Salut et la voix de la raison. L’étude des textes sacrés de l’islam lui fit perdre la foi tout en renforçant son attachement aux valeurs et aux idéaux de la France qui l’a vu naître et grandir. Ce patriote, persuadé que convaincre et ouvrir les yeux d’autrui sur la vérité est un combat qui se gagne sur le terrain du débat philosophique ou politique, signe sous son véritable nom une œuvre unique en son genre, fruit de longues années d’un travail monstrueux que peu de personnes auraient eu la patience de mener jusqu’à terme. Vous allez découvrir les mystères et les secrets du Coran comme personne avant lui n’avait su les raconter…

Un spécialiste de l’islam dénonce la justice française !

Le 10 février 2016, le professeur Sami Aldeeb, spécialiste de droit arabe et musulman, a témoigné devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris, en faveur de l’ex-directeur de Riposte Laïque Suisse, Alain Jean-Mairet, au sujet d’un article du Tunisien Salem Benammar, poursuivi par la justice française, intitulé « Et si l’islam était le culte de la perversion sexuelle et morale ? ».

http://ripostelaique.com/et-si-lislam…

Le professeur Sami Aldeeb nous raconte les principaux points de son intervention devant le tribunal français, et son ébahissement devant la volonté de la justice française d’interdire toute critique de l’islam sur toute la planète.

Allah est-il une divinité lunaire ?

Allah, dieu lune ? de Paul Sabau

http://ostervald.free.fr/muslim/allah/dieuluneallah.htm

On retrouve, dans le Coran, des emprunts à la morale juive et chrétienne de la Bible et des évangiles, ainsi que de la morale générale de l’humanité, et des préceptes de l’ancienne société arabe.

Pour résumer, le Coran, qui contient des extraits de la Bible – (qui fut falsifiée d’après un musulman vivant au 11e siècle et qui ne la comprenait pas), n’est-il pas non plus pollué et falsifié par ces extrais de la Bible? Il comprend également des textes inspirés de la pensée et des désirs personnels de Mahomet, des traditions et des moeurs du paganisme arabe, des légendes, des fables et des connaissances erronées. Quant à l’existence d’un archétype céleste de l’écriture sainte dont le Coran aurait été tiré, c’est une croyance que nous ne pouvons admettre car le Coran contient des textes sur la polygamie, la répudiation, la Guerre sainte, la vie conjugale de Mahomet, de son harem et du commérage de ses épouses … Il n’est peut-être pas la copie conforme de « la Mère du Livre ». (G. Tartar, regard sur l’Islam, face à l’islam que faire? 1996).

Est-il la Parole de Dieu ou est-il une parole de Dieu ?, ou contient-il une partie de la Parole de Dieu?

Certains auteurs l’on intitulé la « contrefaçon suprême du diable ».

Le prophète se heurte aux leaders religieux juifs qui l’accusent de peu de connaissances bibliques. En revanche Mahomet reproche aux Juifs d’avoir altéré les révélations divines dont ils étaient les dépositaires.

Toutes les sourates coraniques sont précédées de la proclamation suivante: « Au nom du Dieu clément et miséricordieux », ceci ressemble fortement aux formules composées pour l’adoration de Baal ainsi que pour les divinités sémitiques les plus importantes.

Le grand mensonge de l’Islam c’est que la source de la révélation faite à Mahomet est le Dieu de la Bible adoré par les Juifs et les Chrétiens.

En réalité, Allah, est le nom de la divinité païenne, le dieu lune.

A l’époque de Mahomet une statue d’Allah ( dieu lune ) avec 300 ou 360 autre divinités étaient adorées au sanctuaire de la Ka’ba.

L’Islam s’appelle »l’une des trois religions monothéistes ».

En réalité c’est l’idolâtrie raffinée, un monothéisme païen. Le «  » prophète «  » Mahomet a éliminé les autres divinités et a élevé Allah (dieu lune ) dieu de la Ka’ba.

Allah n’est pas le mot Dieu (ni le Dieu de la Bible), c’est le nom de la divinité lune.

Le Dieu de la Bible est Yahvé, le « Je Suis celui qui Suis ».

Dans la langue arabe le mot dieu c’est  » ilah », dans la Chahada:  » la ilah illa Allah ( dieu lune )… », pas dieu autre qu’Allah ( dieu lune ).

L’expression ou plutôt la confession, l’affirmation, « Allah ( dieu lune ) hou Akbar » « Allah ( dieu lune ) est le plus grand », ne voudrait-elle pas dire que Allah ( dieu lune ) est le plus grand de tous les dieux, divinités adorées à la Mecque ? »

Le Coran dit: L’oeil du Prophète ne se détourna ni ne s’égara un seul instant. Il a vu la plus grande merveille de son Seigneur. Que vous semble de Lat et d’Al’Uzza ? et cette autre, Manat, la troisième idole? Aurez-vous des fils et Allah ( dieu lune ) des filles? Ce partage est injuste. Ce ne sont que des noms, c’est vous et vos pères qui les avez ainsi nommés… » (S. 53: 17-23). Allah ( dieu lune ) ne serait pas le Dieu révélé à Abraham, Isaac et Jacob, mais une divinité, une idole élevée au titre du Dieu unique.

Un ex musulman aurait prononcé cette phrase sur Allah ( dieu lune ): « L’esprit qui s’appelle Allah ( dieu lune ) est un esprit de mensonge qui a pris sur lui l’ancien nom du dieu arabe Allah ( dieu lune ). C’est un mauvais esprit de Satan qui règne avec puissance jusqu’à ce jour. »

Mahomet eut une quinzaine de femmes légitimes et onze concubines, mais tant que Khadidja vécut il n’eut point d’autre femme. A l’exception d’un fils Ibrahim, qu’il eut de la Copte Marie, et qui mourut avant lui, tous ses enfants étaient de Khadidja: 4 garçons, Kacem, Taïeb, Taher et AbdAllah; et 4 filles: Fatima, Zeïnab, Rokaïa et Omm Koltoum.

D’après les historiens, chercheurs et archéologues, Allah ( dieu lune ) était adoré dans la société pré-islamique et il était associé à trois autres divinités.

La Ka’ba

Allah ( dieu lune ) , était le dieu lune représenté par la Pierre noire, la Ka’ba (Kaaba), au centre d’un espace protégé (huma) où d’une enceinte sacrée (Haram), à la Mecque.

Aujourd’hui la Ka’ba est un édifice cubique au centre de la grande mosquée à arcades en quadrilatère, formé suivant le plan primitif. Dans sa paroi est scellée la Pierre noire vénérée par les Musulmans. A la Mecque, au moins 360 divinités étaient adorées avant la venue de l’Islam.

Le croissant de lune ou demi-lune, symbole d’Allah ( dieu lune ) fut plus tard adopté par les musulmans comme signe général de l’Islam.

L’adoration à la Ka’ba fut peut-être établie quand la tribu koraïch fut venue de Mésopotamie ou de Syrie vers la Mecque au IIIe-IVe s. de notre ère. Vers le Ve s. elle s’impose et contrôle la ville, au détriment d’une tribu yéménite Khuza. En s’entourant des notables et de l’élite de la ville, cette nouvelle tribu fit de la Mecque un grand centre de pèlerinage pour les tribus d’Arabie.

Les pèlerins tournaient autour de la Pierre noire par le rite de la circumanbulation, parfois nus et en embrassant et en touchant la Pierre. Des sacrifices d’animaux et peut–être d’enfants étaient offerts aux idoles et à Allah ( dieu lune ). La divinité principale avant la venue des Koreïchs était Hubal, et des sacrifices sanglants étaient offerts devant cette idole.

La divinité Allah ( dieu lune ) était accompagné d’une famille de trois idoles, ses filles.

La généalogie d’Allah ( dieu lune ) peut être retracée jusqu’au Yémen où, jusqu’à Babylone, le siège de toute l’idolâtrie. A Babylone, le paganisme a débuté à l’époque de Nimrod, le supposé constructeur de la Tour de Babel. Nimrod, déifié fut connu sous le nom de Baal, Moloch… et finalement Allah ( dieu lune ).

L’adoration de Baal comprenait des sacrifices, des prosternations et embrassement de l’idole, ce qui se pratiquait à la Ka’ba et ailleurs en Arabie. Baal, la divinité de fertilité fut remplacé en Arabie par un autre dieu, Allah ( dieu lune )un dieu du désert d’Arabie.

Toutes les sourates coraniques sont précédées de la proclamation suivante: « Au nom du Dieu clément et miséricordieux » . Ceci ressemble fortement aux formules composées pour l’adoration de Baal ainsi que pour les divinités sémitiques les plus importantes.

Les trois déesses

Dans l’antiquité tout un panthéon de divinités était adoré. Il ressort qu’une constante était la norme dans le paganisme ancien, c’est qu’une relation existait entre un dieu-mâle et la déesse-mère, une sorte de famille de divinités.

La mythologie méditerranéenne contient l’adoration d’une déesse qui apparaît sous trois natures, noms et aspects. Les trois aspects correspondent au ciel, à la terre et au monde inférieur; au passé, au présent et au futur et surtout à ses manifestations de Vierge, de Mère et de Femme âgée.

Avant la venue de l’Islam, les peuples d’Arabie adoraient déjà une déesse trinitaire du désert. AI-Uzza (la puissante), représentait l’aspect de la Vierge guerrière. AI-Lat, dont le nom signifie simplement la « déesse », avait l’aspect de la Mère, reliée à la Terre et ses fruits et le maître de la fécondité. Le troisième aspect était représenté par Manat, la déesse vieille femme qui dirige le sort et la mort.

Cette déesse adorée dans le monde antique est la même que celle qui est représentée comme la femme de Baal. C’est Astarté, Ishtar, Ashtart (divinité assyro-babylonienne, déesse de l’Amour et de la Fécondité, elle était l’objet de cultes licencieux), Sémiramis, Isis, Vénus, Fortune, Diane, Elat, etc.

Baal, est supposé avoir eu trois filles, qui furent appelées sous différents noms dans le monde antique. Les Kureïches auraient adopté Allah ( dieu lune )en tant que Baal, dieu-mâle, et ajouté à son culte les déesses, comme cela se faisait dans le culte de Baal avec ses trois filles dans le Croissant Fertile.

– AI-Lat (Allat), était la « Dame du temple » au Panthéon sémitique de Palmyre, souvent mentionné dans les sources anciennes. Elle était la déesse mère (al-Ilahal), représentant le soleil, et faisant figure de mère parmi les dieux et les déesses, la Grande Mère Terre dans la mythologie ancienne et l’Astarté des Arabes. De Palmyre elle fut introduite dans la région du Hedjaz. Si Allah ( dieu lune ) signifiait « le dieu », de même AI-Lat signifiait « la déesse », et elle était adorée à Ta’if, ville proche de la Mecque et les Mu-Attib en étaient les prêtres. C’est sous la forme d’une grande pierre de granit blanc qu’elle était adorée.

– Manat, peut-être la déesse d’origine arabe, apparaît avant al-Lat et al-Uzza. Il semble qu’elle soit arrivée en Arabie de Palmyre, ou elle était adorée à côté de Baal. Son sanctuaire se trouvait proche de Yathrib, à Kudaid. Cette déesse du destin, s’occupait des naissances, mariages et de la mort. A la venue de Mahomet sa popularité déclinait, et il fut relativement aisé aux Arabes de l’abandonner pour Allah ( dieu lune ).

– AI-Uzza (la Forte), était la divinité la plus populaire de la Mecque, à l’époque de Mahomet, outre Hubal. Les Arabes sacrifiaient des garçons et des filles à cette déesse. La tradition mentionne que Mahomet dans sa jeunesse lui a offert en sacrifice un agneau blanc.

Est-ce sur le mont Hira que Mahomet lui a offert cet agneau ?

Dans sa lutte contre les mecquois, Mahomet aurait détruit leur temple de AI-Uzza. Donc, quand ces trois déesses furent détruites, Allah ( dieu lune ) régna d’une façon suprême en Arabie.